astier-que-ma-joie-demeure.jpgUn spectacle d'Alexandre Astier

mise en scène Jean-Christophe Hembert

au théâtre du Rond-Point

 

Alexandre Astier, chez monsieur Lalune et moi-même, c'est toute une histoire. Kaamelott, on aime, que dis-je, on adore, à tel point qu'avec certains amis aussi mordus que nous, nous passons des après-midi entières à visionner et à réciter des répliques cultes de la série. Pour tous vous dire, c'est même grâce à Kaamelott que deux de mes plus proches amis actuels se sont rencontrés, par un concours de circonstances digne d'un scénario hollywoodien. Si je vous dis tout cela, c'est simplement pour vous prévenir : la chronique qui suit risque de ne pas être tout à fait objective.

Les bases de ce spectacle sont, au fond, les mêmes de celles de Kaamelott : un personnage célèbre, visionnaire, entouré d'incapables, et l'écriture incisive d'Alexandre Astier, mélange entre comique de situation et humour dépressif. Enfin, il y a le comédien, qui donne vie au personnage de Bach, à l'homme derrière le génie, en révélant ses failles, ses drames, ses angoisses. Souvent drôle, parfois très émouvant, il nous livre par la même occasion une leçon de musique intéressante, quoique incompréhensible au néophyte, utilisée comme moyen comique fort efficace.

Si vous aimez Kaamelott (particulièrement l'ambiance plus sombre et introspectives des dernières saisons), ce spectacle s'en rapproche étrangement. Comme si Astier projetait sur tous ses personnages les mêmes angoisses sur la création, la vie, la mort, la famille, sur Dieu, même. De là à dire qu'il s'agit de ses propres angoisses, il n'y a qu'un pas que je me risquerais bien à franchir si je ne craignais la faiblesse de mon analyse.

C'est drôle, c'est fort, c'est beau.

La note tout à fait subjective et qui n'engage que moi : 5/5

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