sherlock-holmes-jeu-d-ombres-.jpgDe Guy Ritchie

disponible en DVD

Sherlock Holmes  a toujours été l'homme le plus intelligent de tous... jusqu'à aujourd'hui. Un nouveau criminel de génie - le Professeur Moriarty - est non seulement est l'égal de Holmes sur le plan intellectuel, mais sa capacité à faire du mal, associée à une absence complète de conscience, peut de fait lui donner un avantage sur le célèbre détective. L'astucieux Moriarty a toujours de l'avance sur Holmes, il tisse une toile de mort et de destruction - qui fait partie d'un plan bien plus étendu qui, s'il réussit, changera le cours de l'histoire.

 

Sherlock Holmes a décidément le vent en poupe. Après un premier opus sur grand écran qui avait sacrément dépoussiéré le personnage, d'autres remises au goût du jour ont fleuri, tout aussi réussies,  comme l'épatant Sherlock de la BBC.

 

Mais revenons-en à ce deuxième épisode. Toujours dans un état d'esprit légèrement steampunk, ce qui n'est pas sans me déplaire, le scénario s'appuie sur les troubles qui ont précédé la première guerre mondiale, notamment les attentats anarchistes. Sans que les faits soient complètement exacts, l'intrigue s'y  imbrique tellement qu'il m'a fallu vérifier deux ou trois choses avant de m'attaquer à cet article.  Certes, la cathédrale de Strasbourg n'a pas été victime d'attentats et aucune conférence de la paix ne s'est tenue à Reichenbach en 1891, mais finalement, ce n'est pas tant la réalité des faits que leur crédibilité qui est importante dans cette histoire.

 

Le rythme est toujours aussi trépidant, l'ambiance un peu plus sombre, et Sherlock affronte enfin directement le professeur Moriarty dont le cerveau diabolique orchestre la déstabilisation de toute l'Europe. J'aime beaucoup le flegme "so British" de Sherlock, et le détachement de Moriarty, dans cette redoutable partie d'échecs. Cette métaphore est certes un peu facile, mais elle donne lieu à l'une des scènes les plus remarquables du film. La place de Watson est assez différente dans cet opus, un peu plus distante puisqu'il épouse la douce Mary, mais paradoxalement, la dimension homo-érotique est beaucoup plus présente. Elle sert essentiellement de support comique, mais je l'ai trouvée un peu trop évidente, en tout cas, pas assez subtile.

 

Malgré un effet de surprise dissipé sur l'univers visuel et les personnage principaux, voici un deuxième opus convaincant, qui tire habilement parti d'un scénario bien ficelé et de personnages hauts en couleur.

 

La note tout à fait subjective et qui n'engage que moi : 3/5

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