Affiche du film Centaure

Un film de Aktan Arym Kubat

disponible en DVD 
 

Dans un village du Kirghizistan, Centaure, autrefois projectionniste, mène une vie paisible et aime à raconter à son fils les légendes du temps passé, où les chevaux et les hommes ne faisaient plus qu'un. Mais un jour, un mystérieux vol de cheval a lieu...

 

Parmi les bonnes résolutions cinématographiques que je prends chaque année, figure régulièrement la découverte d'un cinéma qui vienne d'ailleurs que du traditionnel couple France/ Etats-Unis. Ce début 2018 commence donc plutôt pas mal puisque les pattes de ce Centaure nous entraînent jusqu'au Kirghizistan. 

Je serai bien en peine de vous dire quoi que ce soit sur la culture kirghize si ce n'est quelques clichés, qu'avec beaucoup d'ignorance j'aurais peut-être même emprunté à d'autres peuples de la région. Aussi, il est plus judicieux - et moins risqué - d'avouer tout simplement que je n'y connais rien. Ce qui me complique - forcément - la tâche à l'heure de parler de ce film. 

Photo du film Centaure

Heureusement de nombreux thèmes abordés dans Centaure sont universels, comme la transmission, la famille, l'amour ou encore la liberté. Le prisme kirghize m'a semblé cependant plus spécifique lorsqu'il s'agit d'évoquer les questions de langue, de traditions, et de relation à la nature. Par exemple, la jeune mère, sourde-muette ne peut communiquer avec son entourage qu'en russe, car il n'existe pas de langues des signes pour le kizghize  et elle ne sait lire que le russe sur les lèvres. Déjà isolée, elle l'est doublement par ses difficultés à communiquer avec les gens autour, mais plus encore à transmettre la langue de ses ancêtres à son fils, qui se retrouve à cheval entre deux mondes. 

De façon générale, j'ai vécu le film comme un voyage intellectuel, à la recherche de thèmes intéressants ou de ce qui était spécifiquement culturel avec cette idée de changement des sociétés traditionnelles, mais je n'ai pas réussi à l'aborder de façon émotionnelle. En somme, j'ai trouvé l'idée belle, mais sans vraiment m'émouvoir du parcours des personnages et de leurs états d'âme. 

Photo du film Centaure

Suis-je passée à côté de ce Centaure ? Peut-être bien. Mais mon intérêt s'est révélé purement intellectuel, avec par moments même, une once d'ennui. Une fable sur la dissolution du lien entre les hommes et la nature qui m'a semblé - ironiquement - dénuée d'âme et de poésie. 

La note tout à fait subjective et qui n'engage que moi : 2,5/5

 

    Avec Aktan Arym Kubat, Bolot Tentimyshov, Zarema Asanalieva,
Ilim Kalmuratov, Taalaikan Abazova, Nurali Tursunkojoev,
Maksat Mamyrkanov

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