salon marjolaine 2019 logo

J'aime beaucoup les salons : c'est  l'occasion d'y laisser traîner mes petites antennes à la recherche de nouveaux concepts, d'idées ou de cadeaux. A ce titre, je suis une habituée de Marjolaine, un salon qui se tient tous les ans début novembre au Parc Floral de Vincennes, et qui se revendique comme le plus grand marché bio de France. On y trouve des produits bio, donc, mais aussi toute une série de stands et conférences sur des thématiques autour d'une vie plus saine, avec tout un éventail d'angles d'approche. 

Comme de nombreux consommateurs en France, je m'interroge sur une alimentation plus saine, sur les ingrédients des cosmétiques que j'utilise, sur la provenance et les conditions de production de ce que j'achète, mais aussi sur la réduction de mes déchets. Cela demande de s'informer pas mal, de s'interroger sur la fiabilité de ses sources et de les vérifier dans la mesure du possible, de slalomer entre les idées ésotériques et les scientifiques, de lire des avis différents pour essayer se faire une idée par soi-même. 

Voilà pourquoi le Salon Marjolaine est pour moi une occasion d'avoir en peu de temps tout un ensemble d'informations et d'idées sur des sujets qui m'intéressent, mais aussi de découvrir, tester, voire acheter un certain nombre de produits. 

Voilà donc mes coups de coeur de cette année !

 

Symples

symples boissons potions

Le terme "simples", au Moyen-Âge, désigne les plantes que l'on cultive pour leurs vertus médicinales. C'est dans cette tradition que la marque Symples puise l'inspiration pour ses infusions pétillantes, et ses "potions".

La base de ces boissons : des ingrédients biologiques, cultivés en France. Des plantes, mais aussi des fruits, combinés dans des mélanges pauvres en sucre. Côté papilles, j'ai trouvé le résultat très convaincant. Les infusions pétillantes aussi bien que les potions ont un goût délicat et rafraîchissant. 

On peut céder à l'argument bien-être, ou tout simplement considérer qu'il s'agit d'une alternative aux sodas / jus de fruits. De mon côté, j'espère juste en trouver sur ma route cet été ! 

https://www.symples.fr/

 

Le comptoir de l'herboristerie

tisanes comptoir de l'herboristerie

A chacune de mes visites du salon Marjolaine, je n'ai jamais manqué le stand du comptoir de l'herboristerie. En novembre avec les premiers frimas, il est grand temps de songer à faire le réassort des tisanes d'hiver. 

Cette entreprise corrézienne propose des plantes biologiques, cultivées en France et ne passe pas inaperçue dans les allées du salon. Il faut dire que son stand est impressionnant : partout d'immenses sacs en papier débordent de plantes séchées. Des plantes que l'on peut acheter seules ou en mélanges, et présentant des vertus diverses : faciliter la digestion, favoriser le sommeil, dégager les voies respiratoires, il y en a pour tous les petits maux du quotidien. 

Avec les années, j'y ai mes habitudes : de la verveine pour après le dîner, du thym pour la gorge - un must pour tout chanteur - et un mélange "voies respiratoires" pour les jours de rhume. Et si vous ne savez pas ce qu'il vous faut ou que vous hésitez, il y a toujours quelqu'un pour vous orienter ! 

https://www.comptoirdherboristerie.com/

 

Yoann Gouéry : sobacha

sobacha

Au Japon, le Sobacha (de "soba" sarrasin et "cha" thé) est une infusion de graines de sarrasin torréfiées. Et où consomme-t-on traditionnellement du sarrasin en France ? En Bretagne, pardi! Une région où on l'utilise principalement pour la confection des galettes (crêpes salées) mais où, depuis quelques années, avec la multiplication des allergies au gluten, on commence à en faire usage de façon plus large, pour remplacer la farine de froment. 

Il est donc logique que ce soit en Bretagne que le sobacha à la française  de Yoann Gouéry voie le jour. La graine de sarrasin y est produite - en agriculture biologique - décortiquée, puis torréfiée. Un produit que l'on peut ensuite consommer de plusieurs façons :

  • telle quelle : en apéritif ou pour ajouter du croustillant à une préparation
  • en infusion : le fameux sobacha
  • après infusion : on peut réutiliser les graines dans un plat, ou les déguster seules. 

Une infusion sans déchet en somme ! 

Un produit original, qui change des thés et infusions classiques, mais que j'aime bien aussi picorer tout simplement en apéro. Je pourrais bien en devenir accro... si Monsieur Lalune ne me finit pas le paquet avant ! Seul hic, ce sobacha est encore assez peu distribué. A Paris, on en trouve uniquement à la crêperie-épicerie Krügen, dans le 11e. Et sinon, l'on m'a assuré qu'en envoyant un petit mail à cafe.orge@gmail.com on pouvait s'en faire expédier. 

PS : le mail café orgé renvoie au produit-phare de Yoann Gouéry, une recette gauloise d'orge torréfié dont le goût rappelle celui du café. Il est disponible sur Internet, ou à la même adresse mail! 

 

Betsara

betsara produits à base de ravinstara

Connaissez-vous le ravinstara ? Il s'agit d'une plante venue de Madagascar, essentiellement utilisée pour ses propriétés assainissantes, notamment pour traiter les symptômes des affections respiratoires de l'hiver.

Je l'ai découverte l'an dernier, lorsque, prise au milieu de répétitions d'opérette et de théâtre - deux activités sur lesquelles le moindre rhume semble vite prendre des proportions cataclysmiques - j'ai commencé à avoir des symptômes alliant toux, maux de tête, fatigue, voix cassée, étourdissements, nez qui coule, maux de gorge. Bref, le cauchemar, à quelques jours des représentations de la pièce.

Sur les conseils de mon médecin, j'ai usé des classiques paracétamol, ibuprofène et lyzozyme. J'ai aussi appelé à la rescousse mes remèdes maison habituels : thym, gingembre, citron, miel, inhalations, infusions. Mais malgré tout cela, et un silence absolu - pour l'infatigable bavarde que je suis, incontestablement ce fut le plus dur - toute amélioration vocale se trouvait irrémédiablement démolie à chaque représentation...

C'est là qu'un copain m'a parlé du ravintsara : "deux gouttes d'huile essentielle sur un sucre, ça te débouche le nez et les voies respiratoires tu vas voir, ça marche super bien". Me voilà donc me procurant et utilisant le produit conseillé. J'ignore si le ravinstara a eu un effet ou non sur le processus de guérison lui-même - deux bonnes semaines pour me débarrasser de cette vacherie quand même - en revanche, j'ai été extrêmement convaincue par l'amélioration du confort respiratoire immédiatement après la prise. Un sucre, deux gouttes, un effet boost - le goût est très fort - et adieu nez bouché et gorge prise pendant au moins une heure. Un vrai soulagement sur scène. Et c'est ainsi que ravinstara a fait son entrée dans ma liste de remèdes testés et approuvés en temps de crise. 

Enfin voilà, quand je découvre Betsara au salon marjolaine, le stand attire tout de suite mon attention. On me propose de goûter à la tisane de ravinstara, et pendant que je la déguste - c'est bien meilleur que l'huile essentielle - le cofondateur me parle de l'histoire de l'entreprise, évoquant un ami d'enfance venu de Madagascar et se lançant dans la culture de la fameuse plante, et en bio, s'il vous plaît ! Betsara la décline ensuite en plusieurs formats : huile essentielle, bien sûr, mais aussi infusion, hydrolat, eau de parfum ou encore baume à lèvres. 

Je me laisse tenter par la tisane, et comme je venais de tomber à court de baume à lèvres, par le leur.  Une recette avec une poignée d'ingrédients seulement : cire d’abeille, huile de tournesol, beurre de karité, huile essentielle de lavande officinale et bien sûr, ravintsara. Le tout, bio. Un baume que j'ai depuis essayé : je trouvais ceux que j'utilisais auparavant trop huileux. Celui-ci a une texture bien plus ferme, et s'avère tout aussi nourrissant, avec un parfum agréable. Essayé... et adopté ! 

https://www.betsara.com/

 

La Marronnerie

la marronnerie - chataîgne - marrons - cévennes

Le marron comestible, ou plutôt, biologiquement parlant, la châtaigne, est un de mes péchés mignons.  Mes arrière-grands-parents - chez qui j'ai passé une partie de mes vacances, enfant - possédaient quelques châtaigniers, et le goût de ces fruits a naturellement été un incontournable des vacances d'automne et d'hiver. Je l'aime sous toutes ses formes : grillé, bouilli, vapeur, en purée, en crème, rôti, et même, occasionnellement, cru. Entre la châtaigne et moi - vous l'aurez compris -  ça relève de l'histoire de coeur (et d'estomac). 

Aussi, je suis particulièrement attentive dans les salons d'automne à ce produit. Cette année, j'ai jeté mon dévolu sur la Marronnerie, qui propose toute une gamme de produits autour de la châtaigne. Des fruits qui ont poussé en France - dans les Cévennes - et qui sont transformés sur place. 

On peut se procurer chez eux des marrons "au naturel" et de la purée de marrons. On peut aussi se laisser tenter par une délicieuse pâte à tartiner choco-marron mais pour ma part, c'est à la traditionnelle confiture de marrons que je n'ai pu résister. Ma façon préférée de la déguster ? En accompagnement d'une bonne faisselle. Simple, mais diablement efficace lorsque la qualité est au rendez-vous.  

 

La savonnière du Moulin

Le lait d’ânesse est un produit à part parmi les autres laits. Très faible en matières grasses - c'est d'ailleurs pour cela qu'il n'existe quasiment pas de fromage au lait d'ânesse - on lui prête en revanche depuis l'Antiquité de nombreuses vertus cosmétiques. La légende raconte même que la reine Cléopâtre en faisait remplir son bain. 

C'est un produit que l'on utilise encore aujourd'hui pour la confection de nombreux produits, souvent à destination des peaux sensibles. La présence d'une quantité suffisante de lait d’ânesse dans un savon, par exemple, permettrait notamment d'apaiser les tiraillements et d'aider à la régénération des cellules.

Comme de nombreuses personnes, j'avais entendu vanter les mérites du produit sans jamais l'avoir moi-même utilisé, c'est pourquoi le joli stand de "la savonnière du moulin", avec ses petites boîtes en bois, a tout de suite attiré mon attention. Là, on prend le temps de m'expliquer quelques évidences qui ont leur importance : toujours faire attention au pourcentage de lait d’ânesse, qui doit être clairement spécifié. Dans un produit de qualité, il doit toujours figurer en premier sur la liste des ingrédients. 

L'occasion pour moi d'acquérir quelques produits : commençons par un savon simple ou il est associé à l'huile d'argan,  et par un exfoliant, (vérifier ce qui exfolie). Le premier trouvera sa place sous le sapin pour ma soeurette, beaucoup plus au fait que moi de ce genre de choses. Le second, dans ma salle de bains, où il attend d'être testé. 

 

Baramel

baramel - financier - kouign amann

Baramel, c'est la contraction des mots "bara", qui signifie "pain" en breton, et de "mel", miel. Ce sont deux apiculteurs qui ont fondé la marque dans les années 80, en proposant tout d'abord du miel et des pâtisseries en contenant, comme du pain d'épices.

Au fil des années, de nouveaux produits sont venus s'ajouter comme le kouign amann, ou encore des financiers.Les ingrédients sont bios, et certaines pâtisserie sans gluten, grâce à l'utilisation de farines de sarrasin ou de lupin, par exemple. 

C'est bio, c'est bon, et c'est breton... trois bonnes raisons d'y succomber !

http://www.baramel.com/

Retour à l'accueil