Bullet Journal - Papeterie - Carnets

 

Depuis un ou deux ans, on voit fleurir un peu partout des articles sur le bullet journal - BuJo pour les intimes -  LE Graal de l'organisation personnelle. Si vous êtes passé(e) au travers de cette tendance, il s'agit d'un carnet regroupant à la fois agenda, pense-bête, organiseur, mais également tout ce que vous pouvez laisser d'ordinaire sur des feuilles volantes ou post-it, et qui vous permet de gérer vos objectifs quotidiens, hebdomadaires ou mensuels. Bref, en théorie, le BuJo est votre meilleur allié organisation. D'autant que l'idée est de le concevoir de A à Z et de le personnaliser, afin qu'il corresponde exactement à vos besoins. 

 
Ayant une légère tendance à multiplier les carnets à thème (un pour chaque chose) et par conséquent la charge à transporter dans mon sac à mains, je me suis vite intéressée à cette tendance. Par ailleurs, entre un métier sans bureau ni horaires fixes, les activités diverses, le blog et les répétitions musicales aux quatre coins de Paris, le BuJo semblait la solution idéale - pour ne pas dire miracle - à mon besoin d'organisation mais aussi à celui, plus compulsif, qui me pousse à noter, compiler, écrire, des articles, des idées, des listes, comme si j'avais peur d'oublier quoi que ce soit. 
 

Pour faire un bullet journal il faut donc : 

  • Un carnet 
  • Déterminer ses besoins 
  • Réfléchir à l'agencement général 
  • Du temps supplémentaire pour réaliser le tout et personnaliser l'esthétique à son goût 
 
Il me fallait donc un joli carnet, assez épais, si possible avec une belle couverture mais moins lourd que la somme des carnets colonisant mon sac à mains. La recherche de l'objet parfait, déjà, prenait des airs de quête spirituelle : arpenter les allées des papeteries, admirer les couvertures, les caresser du bout des doigts, résister à l'envie d'acheter avant de s'être posé les bonnes questions.  Spirales ou reliure? Combien de pages? Quel format ? 
 
Restait ensuite à déterminer mes besoins exacts pour concevoir les catégories, la mise en page, l'organisation et l'esthétique générale. Assise à la table de la cuisine, armée de papier, crayon et gomme, j'ai entrepris de faire le point sur les fonctionnalités incontournables sans lesquelles je ne concevais pas mon BuJo. 
 
 
L'agenda 
 
Bullet Journal - Papeterie - Agenda

 

La partie agenda, d'abord, vitale entre toutes. On me le répète souvent : je pourrais passer à la version électronique. Mais je ne m'y retrouve pas. Concrètement, j'ai besoin d'un support papier, disponible même en fin de journée lorsque la batterie du téléphone est morte, où je peux griffonner des codes couleur différents en fonction de mes clients, ajouter des notes au crayon, toujours garder une vision claire de ma semaine, et bien entendu sans devoir cliquer sur une case ou une autre pour avoir le détail d'un rendez-vous. Ce qui m'arrange le plus, c'est donc une double page par semaine, avec une place équivalente pour tous les jours, y compris les samedi et dimanche. 

 

Tâches et objectifs 

 

Laisser ensuite une page par jour pour les listes de choses à faire - la fameuse to do list - me semble le plus pratique. Je prévois par ailleurs de diviser la page en trois catégories identifiées : pro, blog et perso. Plus un encadré pour les objectifs quotidiens : où en suis-je de cette résolution de boire plus ? Je dessinerai des petits verres à colorier au fur et à mesure de ma consommation. Et cette leçon de solfège ? Traçons une petite clé de sol. Ce qui ne doit pas me faire oublier mes objectifs hebdomadaires : ajoutons donc également un encadré en bas de la page semaine. Dans l'idéal, au moins deux leçons d'italien, et une nouvelle recette de cuisine. 

 
 
Les listes
 
Là aussi, c'est toute une affaire ! Il faut que je vous avoue, je fais des listes d'à peu près tout : livres à lire, films et séries à voir, lieux à visiter - un jour - idées activités, idées de visites pour le travail, idées d'articles pour le blog, idées cadeaux, liste d'expositions et musées à voir, idées de personnages, trames de scènes et jolis prénoms pour le jour ou je me remettrai à écrire des nouvelles. Sans compter un carnet difforme, surnommé "le carnet fou" entièrement dédié aux bonnes adresses. Bien sûr, chaque catégorie dans une liste à part, pour pouvoir tout retrouver lorsqu'il y a besoin. Bref, un joyeux bazar, très - trop? - organisé. 
 
Dans mon bullet journal, je décide donc de laisser à chaque liste sa place, parfois avec plusieurs pages, et pour les plus courtes, j'opte pour une fiche simple que je glisserai simplement dans une petite enveloppe collée en fin de carnet. 
 
 
Ecrire 
 
Dernier besoin : de quoi écrire des articles. Si je suis très connectée au quotidien, je suis un peu vieux jeu dès lors qu'il s'agit de rédiger car je n'aime rien tant que griffonner dans le métro ou à la table d'un café, quitte ensuite à réécrire ou réarranger le tout au moment de taper le texte à l'ordinateur. Je ne peux pas vous dire pourquoi mais j'écris plus facilement ainsi. Alors, combien de pages laisser ? 
 
Je décide pour clarifier, de faire le point sur le nombre de pages que mon BuJo idéal comporte déjà théoriquement : une double page hebdomadaire, soit 104 pages ; puis une page quotidienne : 365 pages ; ajoutons une page pour les tâches à faire dans le mois : +12. Une vingtaine de pages pour les listes, et pour l'écriture, une quinzaine de pages par mois devraient être gérables. Verdict : un total de presque 700 pages... outre la difficulté de trouver un tel carnet, il me reste le problème du poids, à transporter toute la journée. De plus, pas moyen de retirer les pages (ou d'en ajouter si le besoin s'en faisait sentir). 
 
C'est le moment où je décide de renoncer. Ou presque. Si l'idée de départ était très séduisante, elle s'avère trop complexe à mettre en oeuvre pour moi, c'est pourquoi, après réflexion, j'ai finalement  trouvé la solution idéale...
 
Bullet Journal - Papeterie - Carnets

 

Non pas un mais trois carnets. Retour au point de départ, me direz-vous ? Pas exactement. 

 

Cette réflexion générale sur le BuJo ne fut pas vaine, loin de là, et s'est même avérée très productive. En déterminant mes besoins j'ai fait le point et pu réaliser l'outil y répondant parfaitement. Et qu'importe au fond si l'ensemble est composé de trois carnets plus fins au lieu d'un gros !

 

Au final, ma solution idéale comporte donc : 

  • Un agenda - à changer tous les ans
  • Un carnet dédié aux tâches - à refaire tous les 3 mois - je peux de surcroît l'effeuiller et donc l'alléger au fur et à mesure que les jours passent
  • Un carnet dédié à l'écriture - à changer quand il est rempli - dont je laisse les vingt dernières pages pour les listes en cours. 

 

Mon conseil : Si vous êtes tentées par le bullet journal, prenez bien le temps de déterminer vos besoins. Et comme chaque cas est unique, l'outil parfait sera celui qui répondra exactement à l'utilisation que vous comptez en avoir... quitte à faire quelques entorses à la théorie !

 

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