Porte de versailles

Jusqu'au 7 septembre 2014

 

C'est avec un Monsieur Lalune enchanté que je franchis la porte de cette exposition. Plus habitué à me voir apenter les allées des musées que les salles d'arcade, il a sauté sur l'occasion lorsque je lui ai indiqué la tenue de cette exposition. Car le jeu vidéo, c'est un peu toute son enfance, et, si j'ose dire, une bonne partie de sa vie d'adulte : une vraie passion.

Dans la toute première salle se trouvent des bornes d'arcade, de celles où on peut jouer à deux. Je pulvérise Monsieur Lalune à King of fighter, prouvant que la tactique du "j'appuie sur les touches au hasard pour faires des combos"  peut, parfois, être payante.

De la première console, l'Odyssey, aux consoles actuelles, nous allons maintenant faire un voyage dans le temps. Si, dans ma famille, le jeu vidéo est entré relativement tard, il n'en reste pas moins que nous avons nous aussi possédé des jeux emblématiques : le Vectrex, héritée d'un cousin puis, la console Megadrive, avec quelques jeux qui nous ont occupé pendant des heures, parmi lesquels Sonic et Road Rash. Monsieur Lalune, quant à lui, connaissait tous les jeux, et c'est lui qui, une fois n'est pas coutume, a été mon guide dans cet univers ludique. 

Dans toutes les salles, nous essayons, testons, jouons, nous affrontons par manette interposée, comme sur Marvel vs CapCom, où mon Iron Man finit, comme il était prévisible, écrabouillé par Hulk. Mais si les jeux de combat ne sont décidément pas mon fort, je me redécouvre plutôt habile à des jeux comme Duck Hunt ou lorsqu'il s'agit de déjouer l'attaque d'une diligence à coup de colt.

Mario, Tomb Raider, Street Fighter, Rayman, Sonic, Metal gear solid, Pacman, Just Dance : tous les types de jeux se succèdent, présentés par série. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir l'évolution de certains personnages, et de leur graphisme, depuis leurs débuts jusqu'à aujourd'hui.

A la toute fin du parcours nous attend une surprise : le test de l'occulus rift. Ces fameuses lunettes de réalité virtuelle récemment rachetées par Facebook, apparaissent pour bien des joueurs comme le futur Graal de l'immersivité. Et il est vrai qu'une fois portées, j'ai vraiment l'impression d'être dans le cockpit de l'avion que je suis censée piloter : je tourne la tête, je regarde derrière moi, l'image suit parfaitement le mouvement. Si l'on excepte le poids de l'appareil et une qualité d'image qui manque encore un peu de définition, l'effet est impressionnant. Cette technologie a assurément un bel avenir devant elle, qu'il s'agisse du jeu vidéo, mais également, je l'espère, dans la reconstitution archéologique et historique.

Une exposition assez peu explicative, mais où la mise en scène et la possibilité de jouer à tous les jeux présents nous replonge délicieusement en enfance, tout en nous permettant de découvrir - ou redécouvrir pour les plus initités - l'évolution de cet univers ludique que certains considérent comme un art.

La note tout à fait subjective et qui n'engage que moi : 4/5

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